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intelligence arithmétique maya critique comparée des computs mayas et aztèques recherche menu principal aller au contenu principal aller au contenu secondaire accueil à propos crédits des interprétations parfois impulsives mis en avant publié le 17 décembre 2013 par andré répondre andré association d'ethnolinguistique amérindienne professeur d'épistémologie et histoire des sciences more posts - website publié dans non classé | laisser une réponse zéro agent double maya publié le 8 février 2013 par andré répondre zéro agent double maya et ses caches secrètes andré association d'ethnolinguistique amérindienne professeur d'épistémologie et histoire des sciences more posts - website publié dans non classé | laisser une réponse unité/diversité des usages calendaires mésoaméricains publié le 7 février 2013 par andré répondre unité/diversité des usages calendaires mésoaméricains andré association d'ethnolinguistique amérindienne professeur d'épistémologie et histoire des sciences more posts - website publié dans non classé | laisser une réponse les inter-dits de xultún publié le 17 mai 2012 par andré répondre la revue science (vol. 336 no. 6082 pp. 714-717) vient de publier « ancient maya astronomical tables from xultun, guatemala », un compte-rendu en quatre pages de la découverte de tables astronomiques mayas qui présentent deux particularités. celle de leur support puisqu’elles furent écrites sur les murs d’une petite pièce et non sur la feuille d’un codex, et leur relative ancienneté puisqu’elles proviennent d’un complexe de ruines du ix e siècle. en voici le résumé à l’adresse http:// www.sciencemag.org/content/336/6082/714 : abstract . maya astronomical tables are recognized in bark-paper books from the late postclassic period (1300 to 1521 c.e.), but classic period (200 to 900 c.e.) precursors have not been found. in 2011, a small painted room was excavated at the extensive ancient maya ruins of xultun, guatemala, dating to the early 9th century c.e. the walls and ceiling of the room are painted with several human figures. two walls also display a large number of delicate black, red, and incised hieroglyphs. many of these hieroglyphs are calendrical in nature and relate astronomical computations, including at least two tables concerning the movement of the moon, and perhaps mars and venus. these apparently represent early astronomical tables and may shed light on the later books. pour l’essentiel, l’argumentation repose sur les inscriptions numériques découvertes par william a. saturno et ses collègues : david stuart, anthony f. aveni et franco rossi. les moins détériorées, photographiées et dessinées par stuart, se présentent de la manière suivante 1 : la photo donne à voir quatre colonnes de signes dont les plus simples sont formés de points et de barres : les barres du haut de la première ligne sont verticales, et toutes les autres sont horizontales. sans en être des sosies, ces 4 colonnes sont parfaitement semblables aux tables de nombres, notamment aux tables de multiples d’un entier, présentes par dizaines dans les codex, et surtout celui de dresde justement célèbre pour ses tables vénusiennes et d’éclipses. d’où notre principale conjecture : déchiffrer, lire et faire parler 2 ces 4 colonnes jusqu’à livrer leur vouloir dire sont des procédures qui pourraient être ouvertes par les clefs patiemment inventées et perfectionnées depuis le xix e siècle par les savants qui réussirent à décrypter leurs semblables, les colonnes de chiffres du codex de dresde. c’est la position adoptée par les auteurs du rapport : the columns contain […] numerals, and they resemble calendrical and astronomical tables in the dresden codex , an ancient maya hieroglyphic composed centuries later […]. given their similarity to numerical records in the dresden codex and other hieroglyphic manuscripts, we take these numbers to represent records of elapsed days using periods of the long count calendar [il s’agit des multiples à trois chiffres de la demi-année lunaire, présentés plus loin]. the upper number would therefore represent multiples of the 360-day “tun” unit, the middle number multiples of 20-day units known as the “winal,” and the final number would represent units of single days, known as “k’in.” (p. 715). dans le cadre de la conjecture que je viens d’expliciter, on peut défendre la thèse que les constellations de points et de barres du codex de dresde mettent en signe des groupes de nombres qui se révèlent liés par diverses relations (par exemple être multiples/diviseurs les uns des autres, ou de nombres entiers culturellement distingués, comme par exemple la durée de l’année vague solaire ou de la ‘semaine’ divinatoire) et qui renvoient toujours 3 à des durées temporelles, elles-mêmes associées à des dates (surtout de la forme α x des dates du tzolkin ). d’où la première conclusion : la photo montre quatre nombres écrits en numération vigésimale de position avec zéro 4 . sans abus de langage, ces nombres peuvent être qualifiés de grands nombres , non parce qu’ils dépasseraient une limite donnée a priori , mais parce qu’ils ont chacun 5 chiffres significatifs : du coup, ils permettent de distinguer/définir/numéroter environ 5 trois millions d’éléments, de dater 3 millions de jours en dates cl. les grands nombres mayas découverts jusqu’ici, y compris ceux des stèles 1 et 5 de cobá célèbres pour aligner plus de 20 chiffres significatifs, se sont tous révélés représenter des durées exprimées en nombre d’unités de temps : elles sont conceptualisées en logique polynomiale (en béotien : on compte par paquets et paquets de paquets….), et mises en signe soit dans la forme σ (c i p i) des monuments laquelle présente la particularité que tous les éléments de redondance ( périodes ou zéros) sont notés. soit dans la forme (c i ) des codex (sans aucun élément de redondance, mais en jouant parfois sur la couleur pour différencier par exemple une date d’une durée). chez les mayas, avoir 5 chiffres significatifs, c’est avoir le format des dates en compte long 6 que l’on trouve par milliers dans les séries initiales. rappelons que c’est seulement sur la stèle 1 de pestac (chiapas, mexique, vii e siècle) et massivement dans les pages des codex que ces nombres sont écrits sans la redondance et l’emphase que l’on observe sur les monuments publics; une redondance qui consiste à inscrire aussi les signes de toutes les unités de période, écrire 13- baktun 0- katun 0- tun ; 0- uinal 0- kin et non 13.0.0. ; 0.0. . les plus anciens comptes longs (olmèques ou mayas) ne présentaient pas non plus cette redondance qui, pour cette raison, semble bien être une invention maya et marquer un retour réflexif et systématisant sur l’usage des unités de mesure de temps. en dehors des cl à cinq chiffres, les scribes ont écrit beaucoup de nombres de distance, de longueurs diverses ; ceux qui ont 5 chiffres 7 pourraient être confondus avec les dates cl. tous ces nombres sont des durées, dont certaines (les cl) peuvent facilement aussi être considérées du point de vue ordinal c’est-à-dire comme des dates. on sait que les mayas furent des champions de la distinction des deux faces du nombre, sa face numérique et sa face ordinale, et qu’ils savaient parfaitement bien transformer une date cl en date cr, et vice-versa. dans la mesure où tous les grands nombres mayas actuellement déchiffrés représentent des durées (et non pas, par exemple, des quantités de tributs), la valeur des positions dans l’écriture (c i ) des codex est donnée par celle du système des unités de mesure de temps en usage. le système des scribes mayas est vigésimal et sans aucune irrégularité si l’on convient que l’unité principale de mesure du temps est l’année tun . ce n’est pas le cas pour une majorité d’américanistes qui sont convenus que l’étalon de temps est le jour (24 h) kin ; cette convention introduit inutilement un défaut de régularité dans le système maya 8 des unités de mesure de temps (1- tun = 18- uinal ). de plus, elle dépréc